Une maison d’édition suspend la réception des manuscrits après avoir constaté que 80 % des textes reçus proviennent de l’intelligence artificielle, soulevant des questions sur l’éthique et l’avenir de la création littéraire.
Les Editions Minkanda en République Démocratique du Congo révèlent que « 80% des textes reçus depuis près de 3 mois sont issus de l’intelligence artificielle ». L’information a été rendu publique ce mardi 21 janvier via un communiqué sur la page facebook officielle. Par conséquent, cette maison d’éditions d’ouvrages littéraires a décidé de ”fermer la réception des manuscrits aux Éditions Mikanda jusqu’à nouvel ordre”.

”Les Éditions Mikanda attestent avoir les outils de haute performance pour détecter les textes IA. C’est donc sur base des statistiques effectuées en interne que nous devoilons aujourd’hui ce chiffre qui reste une affaire sérieuse pour le milieu littéraire congolais et international. Nous informons que c’est une tricherie de s’approprier un texte IA jusqu’à le proposer pour édition. Nous appelons les auteurs au travail et à la recherche.” peut-on lire dans le communiqué signé de Youssef Branh, éditeur.
Cette nouvelle scandaleuse invite à se poser des questions sur l’avenir du métier de l’écrivain à l’ère de l’Intelligence Artificielle. Il existe une pléthore d’IA qui permettent de rédiger un roman en moins de 5 minutes. Et pourtant, l’écriture d’un livre est un travail à temps plein qui peut prendre des mois voire des années.
Sidoine FOCGO FEUGUI